Dominique Bertrand

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Ajouté le 25 oct. 2020

DOM. BERTRAND Poète du regard

Ajouté le 27 sept. 2019

POUR  L’EXPOSITION   DOM. BERTRAND  2019

DOM. BERTRAND   POÈTE  DU   REGARD

 

Un peintre du côté des âmes

 

Après le succès de l’exposition 2017,  DOM. BERTRAND  UN  PEINTRE   RETROUVÉ, l’Espace Véra accueille pour la deuxième fois le peintre saint-germanois DOM. BERTRAND (1925-2015) dont l’œuvre prolifique recèle encore des aspects poétiques méconnus. Plus de cent œuvres figuratives sont à découvrir sur les murs, des huiles sur toile et sur bois, et des reproductions de dessins issus des carnets de l’artiste, reproductions encadrées dans des cadres uniques restaurés, anciens pour la plupart.

La conception de l’exposition est centrée cette année à dessein sur le caractère littéraire de l’œuvre de DOM. BERTRAND, car son œuvre comme sa vie quotidienne furent dominées par le souci de la poésie.

Chacun des 21 panneaux des deux salles de l’Espace Véra est conçu comme un paysage romanesque qui raconte une histoire imaginaire. Liberté est laissée au visiteur de tisser des liens entre les toiles et les dessins, entre les   personnages et les objets. En outre chaque panneau a son harmonie colorée propre, son climat singulier, son style. On y voyage d’une ambiance colorée à une autre.

Le parti-pris narratif  suit en droite ligne la conception de l’artiste. En effet, sans jamais quitter la peinture pure, DOM. BERTRAND a toujours pris pour principes directeurs : la sensation, l’émotion, et enfin le sentiment, suivant en cela le mot de Van Gogh « Les vrais peintres se laissent guider par cette conscience que l’on nomme le sentiment » (Lettre à son frère Théo, 1885). Ainsi les sentiments dominent dans les « natures mortes », que le peintre nomme plutôt des « vies tranquilles », et où les objets sont des êtres dans des situations vivantes, un paysage affectif, une dramaturgie.

Sentiments également exprimés dans les peintures des personnages, portraits de tous âges, car le peintre s’intéresse essentiellement au secret des visages, à l’émotion qu’ils dégagent. Comme tout artiste, selon Aharon Appelfeld, DOM. BERTRAND voit « une étincelle de la lumière du premier jour dans chaque humain ». Il explore le monde de l’âme, il se dit portraitiste de l’intériorité, et expressionniste du sentiment. Sa préférence va à l’émotion, sa priorité va à l’expression de la tendresse, il se veut témoin de cette vérité humaine : le sacré de la beauté.

Mais comment DOM. BERTRAND en est-il arrivé à privilégier ce travail ? À « travailler sans le souci de personne, et devenir fort » ainsi que Cézanne décrivait le but de l’artiste. C’est en raison d’un chemin pris dès l’enfance, et d’un regard d’enfant jamais quitté. Vivre c’est se souvenir, et DOM. BERTRAND nous livre les clés de ce chemin dans le livre écrit au soir de sa vie : L’enfant des orages – publié cette année aux Editions L’Harmattan. Texte profond mais sans lourdeur, toujours dans le souci de la pudeur et de la délicatesse, où le poète expose le gouffre qu’il vécut, dans une extrême précision des détails et un soin littéraire savoureux. Parmi les éloges de l’éditeur : « On mesure une complicité certaine entre la qualité de la narration et l’œuvre plastique de l’auteur. »

Car DOM. BERTRAND a toujours écrit, depuis sa jeunesse (encouragé par Eluard, et Seghers), et tout au long de sa vie, une série de textes alternant avec des dessins dans 62 carnets demeurés secrets, et découverts après sa mort.

Malgré de brefs moments de découragement, la volonté d’œuvrer fut toujours la plus forte, car l’artiste est issu d’une famille de « bourreaux de travail », et il hérite de leur ténacité. Le père, le docteur Jean Bertrand, fut une figure respectée de Saint-Germain ;  connu pour son dévouement sans faille, il n’a jamais pris de vacances. Le grand-père, Georges Bertrand, inspecteur des finances, était de la même étoffe. L’arrière-grand-père, Alexandre Bertrand, fondant le musée des Antiquités nationales sur ordre de Napoléon III, créa 40 salles avec plus de deux millions de pièces collectionnées, et n’a eu toute sa vie qu’une foi, la foi dans le travail sans relâchement, car la satisfaction ne s’obtient qu’après les efforts.

Aussi, l’exposition offre-t-elle au public cette année un panel de plusieurs aspects de l’artiste DOM. BERTRAND. Sont en vente non seulement des huiles sur toile et sur bois, des dessins reproduits encadrés, des dessins reproduits non encadrés (à moindre coût), une rétrospective de l’exposition 2017 en couleurs, un livre écrit par Valérie Feltesse, fille du peintre, sur l’œuvre et la vie de DOM. BERTRAND avec de nombreuses reproductions en couleur, et le livre du peintre : L’enfant des orages, au prix libraire.

Exposition du 16 octobre au 10 novembre 2019 – Entrée libre

Ouvert les mercredi – jeudi – vendredi de 14 h. à 19 h.

Et les samedi et dimanche de 15 h. à 19 h.

Espace Paul et André Véra – 2 rue Henri IV – Saint-Germain-en-Laye

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Ajouté le 20 août 2019

ARTICLES DE PRESSE SUR LES 2 EXPOS A St GERMAIN

Ajouté le 28 déc. 2017

Articles récents parus dans Le Journal de Saint Germain, Saint Germain Magazine et Le Courrier des Yvelines

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NOUVELLE EXPO ST GERMAIN EN LAYE

Ajouté le 28 déc. 2017

Nouvelle petite exposition temporaire au Pavillon-Hôtel Henri IV à St Germain-en-Laye, jusqu'au 04/01/18.

23 toiles de paysages, nus et natures mortes sur le thème du Rouge.

 

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Expo à l'Espace Vera de St Germain en Laye

Ajouté le 21 nov. 2017

SUCCES ABSOLU POUR CETTE EXPOSITION qui s'est terminée le 26 novembre !!

Le peintre est toujours plus populaire à St Germain-en-Laye et bien au-delà!

Merci à tous pour votre participation!

 

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Le Dauphiné Libéré, jeudi 10 août 2017

Ajouté le 19 sept. 2017

Article paru p.11, édition Montélimar et Drôme Provencale

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La Tribune de Montélimar, 03 août 2017

Ajouté le 19 sept. 2017

Article paru dans le numéro 189, Le Mag, p.56

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Article de presse paru dans le Dauphiné Libéré (Drôme) ce jeudi 10/08/2017

Ajouté le 10 août 2017

Exposition Dom. Bertrand au Château

 

On se pressait hier au vernissage de l'exposition Dom. Bertrand (1925-2015) dans les salles du Château. Un peintre un peu oublié, qui n'avait plus exposé depuis 1996, et dont les filles ont découvert stupéfaites à sa mort en 2015, qu'il laissait une œuvre de près de mille peintures à l'huile, plus de soixante cahiers de textes et de dessins au crayon et à l'encre, des tableaux de fleurs séchées et encore des tapis, des poèmes, etc. Le tout était entassé dans les deux petites pièces de son atelier attenant à l'appartement de St Germain en Laye où il vivait en compagnie de son épouse Marie-Claire Nicol, musicienne, qui sera toute sa vie sa muse. « Il y en avait jusqu'au plafond ! », s'exclame Valérie Feltesse, qui a eu à cœur, avec sa sœur Juliette Hénaff, de tirer ces œuvres de l'oubli, de les dater, de les  numériser, et d'en proposer aujourd'hui au Château une sélection bien intéressante .

Formé à l'Ecole de la Grande Chaumière auprès du peintre fauve Othon Friesz, Dominique  Bertrand a suivi également une formation à l'Ecole Estienne qui lui permettra d'exercer pendant un certain temps le métier de maquettiste. Mais sa vocation, c'est d'être peintre, il l'avait écrit dès l'âge de quinze ans sur un portrait de son père prisonnier de guerre, en 1940 …

Les œuvre présentées, une soixantaine, qui s'étalent sur toute la vie de l'artiste, révèlent des influences diverses (Friesz, bien sûr, mais aussi De Staël, Braque, De Vlaminck...), et le désir en tout cas de s'en tenir à l'art figuratif d'un temps visiblement affectionné. Et puis, son fil rouge, de toute évidence, c'est la figuration, sur les toiles du bonheur de sa vie personnelle ; d'où les thèmes : natures mortes qu'il préfère appeler « vies tranquilles », portraits, paysages familiers, et aussi d'autres images récurrentes de nature plus symbolique (flûte de Pan, scènes de cirque...).

Valérie Feltesse et Juliette Hénaff ont bien voulu poser près de deux tableaux particulièrement intéressants : « Roses et bouteilles », qui date de 1984, évoque le caractère sacré des fleurs lié pour Dom. Bertrand au décès de la mère de l'artiste, quand il avait 5 ans ; «Couple aux violettes », qui date de 1987, est un des nombreux auto-portraits du couple qu'il forma avec Marie-Claire, où le bouquet de violettes qu'il lui offrit à l'occasion de leurs fiançailles est toujours présent.

Marie-Claire, en personne, venue de Paris, accompagnée par la troisième fille de l'artiste, est arrivée au château en fin d'après-midi, inchangée et incarnant visiblement ce tranquille bonheur familial fixé sur les toiles de son époux.

A visiter, du mardi au dimanche, de 11H à 12H30 et de 14H30 à 19H

Y. Marandet, pour Le Dauphiné Libéré - Drôme provencale

 

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